ancienne ecole
Ecole du bourg
1855 : acquisition de la « maison Charollais » pour 2850 francs
- 1862 : appropriation du bâtiment (aile nord) pour 5401 francs
- 1880 : exhaussement de l’étage pour 2707 francs
- 1889 : agrandissement du bâtiment (aile est) pour 5420 francs
- 1894 : construction d’un puits dans le jardin des écoles (pointe orientale de la parcelle).
ecole de la beluze
Ce fut sous les mandatures du maire Claude Juredieu (1876-1891) que le projet d’une école mixte au hameau de la Beluze se concrétisa. Un accord de principe fut donné par le conseil municipal dans une délibération du 4 février 1883 mais l’autorisation préfectorale ne sera délivrée que le 15 janvier 1886. L’opération consistait en une acquisition de terrains suivie d’une construction de locaux. Dès l’accord de la préfecture, un acte de vente fut signé le 19 février 1886 entre Madame de la Serraz, demeurant à Chambéry, propriétaire et la commune de Gourdon.
Durant la période 1883-1890 (entre l’avis positif du conseil municipal et la mise à disposition du bâtiment neuf), une maison a dû vraisemblablement être louée pour accueillir provisoirement une école au hameau de la Beluze, un bail étant intervenu entre la commune et un particulier. On notera également les démarches entreprises par le maire Juredieu auprès de ses collègues de Blanzy et de Saint-Vallier visant à obtenir d’eux une participation financière pour l’implantation de l’école de la Beluze qui couvrait des hameaux communs, notamment les Bois-Francs (Saint-Vallier) et Beauregard (Blanzy). La commune de Gourdon essuya un refus catégorique.
Ce fut Monsieur Rotival, architecte à Charolles, qui fut saisi des travaux. La fin du chantier fut approuvée par une délibération municipale en date du 11 mai 1890 et la somme de 11 031,67 francs fut réglée aux entrepreneurs Chauveau de Saint-Marcellin-de-Cray et Bousquet de Génelard.
L’histoire de la création de l’école de Beluze ne s’arrête pas là. En effet, en 1891, un litige apparaît entre la commune de Gourdon et l’administration : « Un différend oppose la municipalité à l’administration au sujet de l’emplacement des lieux d’aisances ; celui-ci a été modifié par rapport aux plans prévus et approuvés ; le Conseil des bâtiments civils exige leur rétablissement à la distance réglementaire sous peine de suspendre la subvention de l’Etat ; le député expose au préfet que cette question risque d’entraîner la démission du conseil municipal républicain et le triomphe des réactionnaires ! Un sénateur interviendra à son tour. »
En 1941, devant l’augmentation des effectifs, une deuxième classe sera créée. En 1993, une classe maternelle est adjointe à l’école qui comptera désormais 3 classes. Enfin, à la rentrée 2019, une quatrième classe a vu le jour.