saint micaud

 

En 1856, Saint-Micaud avait 71 maisons et 550 habitants ; actuellement, il y a environ 245 habitants. Le territoire de la commune était cultivé différemment d’aujourd’hui :
Sur les 2091 hectares, il y avait :

  • 1383 ha en terres labourées,
  • 225 ha en près,
  • 17 ha de vigne,
  • 332 ha de bois.

L’école accueillait garçons et filles dans la même classe.
En 1882, les élèves étaient 140. On demande alors une école de filles qui est alors construite. Un couple de retraités y habite maintenant.
En 1914, l’instituteur de Saint-Micaud, Mr TOUTOIS, à l’occasion de l’exposition internationale de Lyon écrit une monographie de Saint-Micaud. Cette monographie est consultable à la mairie.

Vers les années 1955, l’abbé BESEAU fut nommé curé de la paroisse. C’était un homme très dynamique.
On lui doit l’aspect actuel de notre église qui est remarquable. Les habitants de la commune et des alentours ont participé aux travaux de rénovation.
Il avait créé, entre autre, un télé-club dans un local de la cure, lieu de retrouvailles très apprécié à cette époque.
Il avait également mis sur pied une troupe de théâtre, ce qui lui permettait d’emmener les participants en voyage.
Il avait aussi décidé l’achat d’une machine à laver le linge, qu’il fit installer sur un petit chariot et que l’on déplaçait de maison en maison. Parfois, il « livrait » même la machine à laver avec sa 2 CV.
Il fut le premier à penser qu’une cantine scolaire serait la bienvenue car les enfants venaient à l’école de très loin, le repas de midi tiré du sac. En 1957, il réalisa cette cantine. Les enfants se rendaient de l’école à la cure à pieds, jusqu’en 1961, date de son départ.

En 1960, la commune comptait 3 cafés, une épicerie, 2 charrons menuisiers, 2 couturières, 2 maréchal-ferrants et réparateurs de machines agricoles ; seul ces deux derniers existent encore.

De 1961 à 1966, les enfants ont pris leur repas dans un local privé. En 1966, une salle communale fut construite. Des marchands ambulants approvisionnent les habitants : boulangers, épiciers, bouchers, marchands de vêtements.
De 1976 à 1981, d’importants travaux ont lieu dans notre campagne.
Entre le « Rondot » et le Bourg, le paysage a été modifié par le tracé du T.G.V., ce qui a permis son passage en 1981. 

En 1996, une nouvelle classe est construite pour accueillir de nombreux enfants. En 2008, elle est nommée classe "André Lagrange".

En 2004, la commune achète un terrain autour de l'école et de la mairie et y construit un agorespace  pour offrir de nouvelles activités sportives aux enfants, pour agrandir le stationnement et permettre des fêtes champêtres.

LE MENHIR

Haut de 6,35 mètres, pesant plus de quinze tonnes et orné de gravures énigmatiques, la pierre aux fées, située dans le bourg de Saint Micaud, est l'un des plus beaux menhir de Bourgogne.

Ce gros bloc de grès arkose silicifié très dur, provient, sans doute, de gisements triasiques du bois de Chaleutre distant d'environ cinq kilomètres.
Il a été remis debout en 1911.

Cependant, à la fin du 19ème siècle, il existait deux grandes pierres. Une légende prétend qu'il s'agissait d'un paysan et de sa femme, qui, travaillant dans un champ et bravant les interdits de l'Église, ne firent pas leur dévotions au passage d'une procession.
Lorsque que le Saint Sacrement parvint devant eux, les deux sacrilèges furent instantanément pétrifiés.

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