collonge

 

L'origine du nom de Collonge en Charollais

Collonge-en-Charollais tient son nom du latin colonia ou colonica, qui évoque des invasions germaniques au IVè siècle. On apprend que " le colonat " était une institution du Bas empire selon laquelle un homme -le colon- était attaché à perpétuité à sa terre, ainsi que ses descendants, pour la cultiver moyennant une redevance en argent ou en fruits. Le colon disposait donc d'une certaine liberté et était inséparable du sol qu'il habitait. "Colonia " indiquait l'installation autorisée d'un colon tandis que "colonica" désignait sa ferme. A partir du Xè siècle le terme de colon (colonne pour son épouse) va se confondre avec le mot de cultivateur.
Collonge-en-Charollais relevait autrefois du baillage de Charolles et de la baronnie de Joncy. Son église St-Etienne et la paroisse faisaient partie de l'ancien diocèse de Mâcon et de l'archiprêtresse du Rousset. A Collonge, il n'y a pas de centre de village proprement dit, la commune est éparpillée en plusieurs hameaux et écarts. Au milieux d'eux passait la voie romaine secondaire de Mâcon à Autun. Elle traversait la crête montagneuse du Mont-St-Vincent au lieu-dit en Portus, de l'ancien français le Pertuis, passage étroit. Cette crête forme la ligne de partage des eaux entre Guye et Bourbince, donc entre Saône et  Loire.
Cette ligne, qui reste de nos jours frontière entre les cantons de La Guiche et du Mont-St-Vincent, est l'ancienne frontière du pagus Cabilonensus et du pagus Matiisconensis, et de ce fait la limite entre les anciens diocèses de Chalon et Mâcon.