Présentation

Plusieurs stations préhistoriques ont été repérées sur le territoire de Gourdon. Le mérite de leur découverte revient au docteur Jeannin, l’ancien maire de Montceau-les-Mines, et à Victor Berthier. Ces stations sont situées sur les hauteurs au-dessus de la vallée du Ruisseau du Moulin-Neuf : au Plessis, au Semart, à la Croix-Racot, aux Gris, à Montferroux, à Ursinge, à Montbretange. Les collections d’objets amassés par le docteur Jeannin constituent l’essentiel de l’exposition du musée de Mont-Saint-Vincent.

Des traces d’occupation des temps gallo-romains et du haut Moyen-Âge ont également été relevées : le lieudit « Les Reppes » est le seul site où on a pu soupçonner l’existence d’une villa rurale de quelque importance.

Le ruisseau anciennement appelé Taboulot, né à mi-côte des collines de Gourdon, et qui traverse le Plain Joly pour aboutir à l’étang du Plessis, reçoit les eaux de deux rigoles, le ruisseau de Montbretange et le ruisseau de Montplan ; quant à la Limasse, elle quitte les hauteurs de Gourdon pour traverser Saint-Romain-sous-Gourdon et Saint-Vallier pour aller se jeter dans la Bourbince.

L’habitat de Gourdon

Plusieurs domaines aux bâtisses anciennes enrichissent l’habitat historique de la commune : le château des Puys (XVIe siècle), le domaine de Montmartin (XVIIIe siècle), les domaines difficiles à dater des Chavannes et de Croux ; et le hameau de Serles, autrefois Celles, doit son nom à d’anciennes « cellules » de moines dépendant du monastère construit sur la colline principale.

Placée sous le vocable de l’Assomption de la Sainte-Vierge, et bien orientée, l’église du bourg est la merveille de la colline. Elle a été construite avec la pierre extraite des carrières de grès de Saint-Romain-sous-Gourdon. Sa haute nef, ses nombreux chapiteaux historiés, ses fresques, tout mérite une visite approfondie de cette petite bourgade perchée sur sa colline.